Le 1er janvier : Saint-Basile en Grèce et saint Sylvestre en France !

La recette de la Vassilopita
© Laure M.

Alors, ça dépend où l’on se trouve ! On aurait aussi pu dire : Père Noël ou Saint-Basile ? Si vous êtes en Grèce, c’est Saint Basile.

Le 1er janvier en Grèce est dédié à la Saint-Basile : Agios Vassilis. Il est le pendant grec du Père Noël, chargé d’apporter les cadeaux pour démarrer favorablement la nouvelle année. Les enfants grecs célèbrent le Nouvel An et la Saint-Basile en entonnant des kalanda de porte en porte, une tradition similaire à celle du 24 décembre.

Le Père grec : Saint-Basile (Aghios Vassilis)

Vers ses trente ans, il distribue sa fortune et se retire dans la solitude. C’est alors qu’il attire des disciples qui se joignent à lui. Puis en 370, il devient l’évêque de Césarée, ville importante de l’empire byzantin.

L’influence de Basile s’étend également en Occident, où ses œuvres servent de base à la règle de saint Benoît. Il est reconnu comme l’un des plus brillants orateurs ecclésiastiques de l’Antiquité.

Basile insiste sur l’égalité fondamentale des hommes devant Dieu, sur la dignité de la personne, et sur le service social auquel doivent répondre ceux qui ont été dotés de richesses ou d’autorité. Basile consacre également une énergie incessante à rapprocher l’Orient et l’Occident.

Le gâteau de Saint Basile en Grèce : la Vasilopita

En famille, on partage la vasilopita. Il s’agit d’un cake qu’on coupe en portions égales pour chaque convive. Mais on réserve quatre parts supplémentaires réservées au Christ, à la Vierge Marie, à Saint Basile et aux pauvres. En guise de fève, ce gâteau renferme une pièce de monnaie, dont la découverte, similaire à la galette des rois de l’Épiphanie en France, est considéré comme un présage de bonheur. Cette tradition remonte au IVᵉ siècle, lorsque Saint Basile, évêque de Césarée de Cappadoce, aurait trouvé un moyen de redistribuer des pièces à la population en les cachant dans un pain pita.

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