Un baraquement qui croule littéralement sous les journaux ; c’est un bric à brac innommable. Comment décrire un des symboles des athéniens et des Grecs ? Que représente cette icône de la capitale grecque mais aussi de toute la Grèce : le kiosque, le periptero en grec, un des symboles d’Athènes?
L’origine des kiosques en Grèce
Au début, ils étaient de petits buralistes sur rue vendant tabac et journaux. Ils sont apparus immédiatement après la première mise en place de l’état grec à Nauplie en 1822. Les premiers kiosques avaient pour but de réhabiliter des soldats blessés et des handicapés.
Un peu plus tard, ils sont arrivés à Athènes. Ainsi, le premier kiosque athénien apparaît rue Panepistimiou en 1911. Les kiosques, en grec, les « periptera » s’installent ainsi dans les villes et les villages, sur les places ou sur les trottoirs. En Grèce, on compte environ 10 000 kiosques aujourd’hui.
Les kiosques, petits dépanneurs
Flanqués de frigos, ces véritables cavernes d’Ali baba en miniature nous dépannent sans cesse. On y trouve tout : de la clé USB aux préservatifs, des écouteurs au guide de l’Acropole, des cigarettes au ballon gonflable made in Taïwan…
Les kiosques sont tout autour de nous, ils font partie intégrante de notre société. Ils nous fournissent tout ce dont nous avons normalement besoin de jour comme de nuit. Dans les zones plus résidentielles de la capitale, la relation entre le péripteras (le propriétaire du kiosque) et le client est personnelle voire intime. En effet, ce dernier connait chaque habitude de ses clients, telle marque de cigarettes, tels journaux, tels magazines. Si les habitants souhaitent un produit précis, le péripteras le commande. C’est la tradition.
Le kiosque (periptero) à Athènes, un lieu de vie
Ils font partie intégrante de la société grecque depuis de nombreuses années. Leur forme est une spécificité et une originalité grecque. La municipalité d’Athènes autorise les kiosques à couvrir une superficie de 1,70m sur 1,50m, soit environ 5m².
En fait, ce format carré apporte beaucoup de facilité dans la vie de tous les jours, aussi bien la nôtre que celle des touristes…
Le kiosque ou periptero fonctionne aussi comme un miroir de la société grecque car, en plus d’être un point de consommation, c’est aussi un point de rencontre, avec des gens qui se rassemblent autour de lui pour s’informer, discuter et communiquer…
Alors, n’hésitons pas à nous rendre dans ces petits coins de vie au charme unique !
Céline P.