Une fois n’est pas coutume, on sort des vieilles pierres, de sites purement culturels et de la traditionnelle Athènes. Le musée de l’automobile d’Athènes offre une pause divertissante et instructive sur la voiture des années 1920 à 1970. Ce musée plaira sans aucun doute aux plus jeunes, mais également aux curieux par nature qui veulent, le temps d’une visite, changer d’horizon.
Le musée de l’Automobile : Informations pratiques
Le musée de l’Automobile se trouve au 33 Ioulianou à Athènes (angle rue 3is Septemvriou). Point Google Maps. Accès en métro ligne 1 (verte), arrêt Victoria.
Jours et heures d’ouverture
- Du mardi au Vendredi : 10h à 16h
- Samedi et Dimanche : 11h à 18h
- Lundi : Fermé
Entrée dans le musée jusqu’à 45 mins avant la fermeture du musée.
Le musée est fermé le 1er Janvier, 6 Janvier, Dimanche et Lundi de Pâques orthodoxe, 1er Mai, 15 Août, 25 et 26 Décembre. Les horaires pouvant varier, nous vous conseillons de vérifier sur le site internet du musée avant de vous déplacer.
Téléphone : +30 210 8816 187 / Email : hmm@charagionis.com / Site Web
Billets d’entrée
- Plein Tarif : 10€
- Tarif réduit : 8€ (enfants de 6 à 12 ans, +65 ans, étudiants)
- Gratuit pour les enfants de 0 à 5 ans, pour les personnes handicapées, et entrée gratuite pour tous les visiteurs le 18 Mai (journée internationale des musées).
Gagnez du temps en achetant directement votre ticket d’entrée en ligne.
Une collection devenue musée
Ce petit musée de l’automobile a été créé par un collectionneur passionné de voitures anciennes. Il a ouvert en 2009, dans un immeuble situé près de Victoria, dans le quartier du musée archéologique. Les abords ne sont pas des plus accueillants et il faut monter au 3ème étage pour trouver le guichet d’entrée. La visite commence au 4ème étage, après avoir suivi un escalier en colimaçon décoré par des jantes de voitures qui ont marqué l’histoire.
Une grande salle de projection vous accueille d’abord pour vous mettre dans une ambiance de course, retraçant les grands moments des courses automobiles du siècle dernier.
La collection permanente du musée de l’automobile d’Athènes
On entre ensuite sur les plateaux dédiés à la collection permanente. Ils sont au nombre de trois. Un escalier central et un grand espace ouvert permettent de visionner les 300 voitures exposées en rangs serrés. L’effet est assez surprenant par le lieu, impressionnant par le nombre, et esthétique grâce aux couleurs et reflets impeccables des carrosseries rutilantes.
Le sens de la visite suit une logique chronologique. Pour commencer, un joli garage des années 1930 a été reconstitué, permettant aux plus jeunes de découvrir nombre d’outils aujourd’hui désuets.
Pas de panneaux généraux pour expliquer le contexte, mais de petites affiches sur chaque voiture, vous permettent de connaître un peu mieux son histoire.
Pour les néophytes comme moi, c’est un peu fastidieux. Cependant, la simple déambulation entre les modèles des plus grandes marques (Daimler, Ford, Cadillac, Limousine..), ne peut laisser indifférent. Les explications sont intéressantes. On réalise combien la voiture était élitiste au début du siècle dernier, avec des productions souvent inférieures à 500 exemplaires. On est impressionné également par la taille des véhicules, à l’heure où les citadines ont le vent en poupe.
Découverte de l’étrange industrie automobile grecque
Des marques aujourd’hui disparues, mais qui toutes faisaient preuve d’une certaine originalité :
- Namco : avec le Pony, un 4×4 produit en 1972, robuste et surtout très peu cher
- Attica : C’est le modèle Attica 200, voiture à trois roues, qui eut le plus de succès. Voiture légère et peu onéreuse car sortant du cadre fiscal de la voiture traditionnelle (3 roues)
- Neorion : Avec la Enfield 8000, les grecs furent les premiers à produire une voiture citadine électrique de série. Elle ne fut malheureusement jamais commercialisée dans le pays, car non homologuée. Mais a trouvé son marché en Grande-Bretagne où elle a été produite à plus de 110.000 exemplaires.
- Volanis : un designer dont les modèles sont restés au stade du prototype, mais qui ressemblent étrangement à certains modèles de Renault.
- Korres : avec un drôle de véhicule entre le char militaire et le tout terrain
On finit par les modèles de course, Ferrari et Lamborghini. Là aussi de belles histoires racontées sur les affichettes. Par exemple, celle de la Fiat Dino avec son moteur de course Ferrari. Ou encore celle de Ferruccio Lamborghini (constructeur de tracteur) qui trouvant son dernier achat – une Ferrari – pas assez bien finie, promis d’en construire une plus aboutie.
Simulateur de Formule 1 au musée de l’automobile d’Athènes
La visite s’achève par la boutique, qui , pour être honnête, a peu d’intérêt. Mais avant de sortir vous serez peut être tentés par le simulateur de Formule 1. Il vous en coûtera 5 euros supplémentaires. Vous pouvez également y accéder indépendamment de la visite du musée. Plus que des mots, voici ce que cela donne en images :
Sophie B.
Article mis à jour le 28 Mars 2024